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Modo Aviao

Lucas Santtana

NØF.38 — 2017

Titres Crédits Bio Liens

An audio-film by Lucas Santtana

Music by Lucas Santtana

Text: João Paulo Cuenca and Lucas Santtana

Drawing: Rafael Coutinho(from Modo Avião book)


(P) Lucas Santtana

(c) Nø Førmat!


Character : voices


International Flight Announcement and Flight Attendant: Tracie Houlihan

Airplane woman: Maria Manoella

He : Lucas Santtana

Maria : Patricia Pillar

Alice : Mariana Lima

Graciela : Georgette Fadel

Waiter: Cadu Favero

The "other": Aury Porto

Marina : Carolina Bianchi


Recorded and Mixed by Fabio Pinczowski at studio 12 dolares studio in São Paulo

Mastered by Felipe Tichauer at Redtraxxmusic in Miami

Executive Production: Carol Morena and Beth Moura

Additional recordings: by Fabio Pinczowski at Gimo;

By Rodrigo Campello at Ministerio and By Sarah Abdalah at Rock it in Rio de Janeiro. By Marc Casanovas at Royal Danish Academy Music in Copenhaguen, By Fede Monterot in Nagualito in Buenos Aires.



Aeroporto (Lucas Santtana/ Fabio Pinczowski)

Lucas Santtana - binaural recording


Só o som (Lucas Santtana/Fred Coelho)

Lucas Santtana - vocals and acoustic guitar

Rodrigo Campello - guzheng, tambura and acoustic tenor guitar

Fabio Pinczowski - synths


Avião (Lucas Santtana/J.P Cuenca)

Lucas Santtana - binaural recording


Streets bloom (Lucas Santtana)

Lucas Santtana - vocals

Fabio Pinczowski - harmônio, minimoog bass and synths


Rua (Lucas Santtana/J.P Cuenca)

Lucas Santtana - binaural recording


Modo Avião (Lucas Santtana)

Lucas Santtana - vocals

Fabio Pinczowski - synths

Danish Quartet:

Asbjorn Norgaard - viola

Rune Sorensen - violin

Frederik Oland - violin

Frederik Scoyen - cello

Marcelo Cabral - string arrangement


Praia (Lucas Santtana/J.P Cuenca)

Lucas Santtana - binaural recording


Celulares e fósseis (Lucas Santtana/J.P Cuenca)

Lucas Santtana - binaural recording


Um enorme rabo de baleia (Lucas Santtana/Alice Sant'Anna)

Lucas Santtana - vocals and microKorg

Fabio Pinczowski - acoustic piano and synths


Restaurante (Lucas Santtana/J.P Cuenca)

Lucas Santtana - binaural recording


Vamos andar pela cidade (Lucas Santtana)

Lucas Santtana - vocals, microKorg and bass pedal

Arthur Dutra - vibraphone

Fabio Pinczowski - synths and mellotron


Brasa de dois (Lucas Santtana/Lucas Vasconcellos)

Lucas Santtana - vocals

Lucas Vasconcellos - acoustic guitar

Fabio Pinczowski - guitar and effects


Busca (Lucas Santtana/J.P Cuenca)

Lucas Santtana - binaural recording


O nome de Maria (Lucas Santtana)

Lucas Santtana - vocals

Mestrinho - accordion

Fabio Pinczowski - effects and synths


Tempestade (Lucas Santtana/ Fabio Pinczowski)

Lucas Santtana and Fabio Pinczowski - binaural recording


Árvore Axé (Lucas Santtana)

Lucas Santtana - vocals and acoustic guitar


Floresta (Lucas Santtana/J.P Cuenca)

Lucas Santtana - binaural recording


"Welcome aboard..."


Mode avion. Le choix du titre du nouvel album de Lucas Santtana ne doit rien au hasard. Dès les premières secondes, nous voilà conviés à embarquer avec lui dans une fiction sonore, une narration au coeur de ses pensées, intimes convictions et subtiles sensations. Welcome aboard, donc. Et quel trip que cette histoire, qui invite à la fois au voyage et à la déconnexion. « Plus qu'un album concept, Modo Avião est une expérience. Il s'agit d'un voyage qui permet de se déconnecter du monde le temps de quelques minutes. Comme une pause sans téléphone portable, ni ordinateur. Quelque chose de médical et méditatif. » Pas de doute, à l'écouter entre les lignes, il est temps de se reposer dans une société éreintée. « Il s'agit d'une réflexion sur la recherche de quel chemin suivre pour demain. Prendre ce temps de réfléchir pour comprendre qui nous sommes et où nous en sommes. Et la réponse sort des logiques binaires, oui ou non... » Elle se trouve plus dans les zones - matières - grises de notre cerveau.


Humains trop humains, c'est de ceux-là dont parle le natif de Bahia, grandi à Rio et désormais installé à Sao Paulo, d'une voix souvent douce, parfois un brin amère. C'est ce temps de repos, de pause sans pose qu'il propose, à travers une vingtaine de vignettes sonores qui alternent thèmes et discussions, échanges de bons mots et poétique du son. Entre les lignes poind une critique de la société de surconsommation. A l'heure de l'Internet 3.0, qui exige une connexion constante, qui traque vos désirs dans nos moindres recoins, il était l'heur d'y songer. « Cet album est composé de chansons et de scènes, comme un long métrage sonore sans images. Le film muet existait déjà. Le mien est un film aveugle. », s'amuse Lucas Santtana, l'un des plus sûrs songwriters du Brésil contemporain. Depuis six albums et plus de quinze ans, l'auteur-compositeur se distingue par une écriture - musicale et textuelle - tout à fait singulière dans le champ de la musique populaire brésilienne, tout à la fois multiple dans les influences qu'elle draine, de la pop mélancolique au minimalisme abstrait.


Cette fois, Lucas Santtana a composé à la guitare acoustique toute la matière première, qu'il a reconfigurée avec Fabio Pinczowski, coproducteur de l'album. A leurs côtés, quelques invités, des comédiens, des musiciens dont Lucas Vasconcellos, Rodrigo Campello et Arthur Dutra et un quatuor à cordes. Tous au diapason de cette bande originale qui prend le contrepied de quelques clichés, qui se joue plus sur un tempo plutôt à la coule. A l'heure de l'Internet 3.0, qui exige une connexion constante, qui traque vos désirs dans nos moindres recoins, il était l'heur d'y songer. « Ces chansons demandent un état mental détendu, relax. Et les paroles sont plus poétiques, propices au rêve. » Non pour fuir la réalité, bien au contraire, bien plus pour en donner une version moins conforme aux visions actuelles, matraquées par des écrans qui impriment des vérités en noir et blanc, sans chercher à voir au-delà, dans les nuances.


Dans la solitude du troupeau humain, Lucas Santtana invite à une poétique de la relation, à l'autre et à notre ego, à une recherche de l'altérité synonyme d'humanité. « Aujourd'hui, personne ne peut monter 20 secondes dans un ascenseur sans consulter son téléphone portable. Pourquoi ? Cacher un besoin violent ? Un trou ? Un gigantesque manque ? De quoi ? Le personnage de Modo Avião est dans cette recherche... pour comprendre où se trouve ce trou. » Alors, il chemine, et nous avec lui, au gré d'une bande-son dont on ne sait tout à fait ce qui tient du rêve éveillé, ce qui tient de la virtualité transfigurée. Ce disque, autant qu'un voyage, est un précieux moment pour ouvrir la voie de nos songes, le seul endroit, le seul instant, encore préservé de toute injonction de rentabilité. « Le sommeil est la dernière terre inexplorée du capitalisme. Or nous ne rêvons que lorsque nous dormons, et combien de fois nous nous réveillons avec la sensation que ce rêve était tellement réel. J'aimerais que les personnes qui s'arrêteront pour écouter Modo Avião puissent ressentir pareille impression. Qu'ils étaient alors dans un autre espace, dans un autre temps. »


Fermez les yeux, ouvrez grand les oreilles, cet autre monde des plus sensibles est encore possible.






NØF.44 — O Céu É Velho Há Muito Tempo


NØF.25 — Sobre Noites e Dias

Modo Aviao