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Camphor & Copper

Mélissa Laveaux

NØF.13 — 2008

Titres Crédits Bio Liens

Réalisé par Lisa Patterson et Mélissa Laveaux

sauf Dodo Titit réalisé par MaJiKer, Akeelah's Heel réalisé par Mélissa Laveaux, Needle in the Hay et I Want to be Evil réalisés par Lisa Patterson et Bénédicte Shmitt


Enregistré par Lisa Patterson au studio Imaginit Music, Toronto,

sauf Akeelah's Heel enregistré par Bénédicte Schmitt à Labomatic studios, Paris, et Dodo Titit enregistré par MaJiKer dans son studio


Prises additionnelles sur My Boat par MaJiKer dans son studio


Prises additionnelles sur les morceaux 3, 4, 6, 8, 12 par Bénédicte Schmitt à Labomatic studios, Paris


Mix et production additionnelle par Bénédicte Schmitt à Labomatic studios

Mastering par Dominique Blanc-Francard et Bénédicte Schmitt à Labomatic studios


Toutes les oeuvres sont écrites et composées par Mélissa Laveaux,

sauf Dodo Titit (chanson traditionnelle), Needle in the Hay (Elliott Smith) et I Want to Be Evil (L.Judson - R.Tyler)


Toutes les oeuvres sont éditées par NØ FØRMAT! et 3D Family

sauf Dodo Titit (chanson traditionnelle), Needle in the Hay et I Want to Be Evil (Universal Music Publishing)


Production exécutive et A&R par Laurent Bizot

Assisté de Thibaut Mullings


Artwork: Element- S

Engraving: Olivier Gonties

Photo: Jean-Marc Lubrano



Scissors

Guitare, voix - Mélissa Laveaux

Tabla - Rob Reid


My Boat

Guitare, voix - Mélissa Laveaux

Tabla - Rob Reid

Contrebasse - Martin Gamet


Chère Trahison

Guitare, voix - Mélissa Laveaux

Melodica - Lisa Patterson

Cajon - Rob Reid

Contrebasse - Martin Gamet


Ulysses

Guitare, voix, claps, cloche - Mélissa Laveaux


Koudlo

Guitare, voix - Mélissa Laveaux

Saxophone - Lisa Patterson

Cajon - Rob Reid

Contrebasse - Martin Gamet

Shaker - Inor Sotolongo


Dodo Titit

Guitare, voix - Mélissa Laveaux

Guitares additionnelles - Majiker

Choeurs - Majiker, Mélissa Laveaux


Needle In the Hay

Guitare, voix - Mélissa Laveaux

Double bass, claps - Martin Gamet

Batterie - Morgan Doctor


Games of Unrest

Guitare, voix - Mélissa Laveaux

Tabla - Rob Reid


Akeelah's Heel

Guitare, voix - Mélissa Laveaux

Percussions - Inor Sotolongo

Contrebasse - Martin Gamet


I want to be evil

Ukulélé, voix - Mélissa Laveaux

Trompette - Brownman aka Nick Ali

Accordéon - Ferruccio Sardella

Tambourin - Lisa Patterson

Percussions - Inor Sotolongo


En perdant le chèque pour payer ses cours de piano, la toute jeune Mélissa Laveaux s'est forgée un destin. Elle apprendra la musique en autodidacte. A l'oreille et dans les livres. Heureusement, sa mère écoute de la chanson à texte et du jazz haïtien en la coiffant, et son père, musicien à ses heures, a l'idée de lui offrir une guitare d'occasion à 13 ans.


Métissée la musique de Mélissa Laveaux ? Sans doute, comment pourrait-il en être autrement ? Née à Montréal en 1985 de parents haïtiens fraîchement immigrés, elle grandit à Ottawa, Ontario, dans un univers majoritairement anglophone, et doit tenter de s'intégrer à ce nouvel environnement, sans rien abandonner pour autant de sa culture d'origine, créole et francophone.


Au carrefour de ces multiples identités, Mélissa prend très vite conscience de son « décalage » avec le monde alentour. Elle dénote. Adolescente créative, elle se réfugie dans la musique et passe son temps à préparer des mixtapes de chansons à la radio, au grand dam de ses parents, tous deux professeurs, qui la rêvent médecin. Elle découvre pêle-mêle, et dans une sorte de boulimie, le folk indépendant canadien (Joni Mitchell, Feist), le trip hop britannique (Martina Topley-Bird), la musique brésilienne alternative (Adriana Calcanhotto, Os Mutantes), les stars du hip hop et de la nu-soul (Erikah Badu, Common, The Roots, The Fugees...), les grandes voix de la tradition afro-américaine (Billie Holiday, Nina Simone, Aretha Franklin) et les étoiles lointaines de la World Music (Rokia Traoré, Lhasa...).


Brassant toutes ces influences en un mélange de naïveté et d'instinct, travaillant quotidiennement sur sa guitare, Mélissa s'invente très tôt un style d'accompagnement personnel, très rythmique, et se met à écrire ses premiers textes, composer ses premières chansons. De là ce songwriting résolument contemporain, qui intègre tous ses croisements identitaires, mais au lieu de les afficher en un geste militant, choisit la voie de l'intime, de la confidence - l'aventure d'une parole définitivement libre.


Mais la musique n'est pas tout. Comme ses frères et soeurs, elle veut faire des études, avec l'ambition de travailler dans le domaine social, tout en ressentant l'extrême nécessité de s'exprimer artistiquement. « L'un ne va pas sans l'autre. J'ai besoin de musique pour vivre et de vivre pour inspirer ma musique », affirme-t-elle volontiers, avec une sacrée détermination. Etudiante à l'Université d'Ottawa, elle passe et obtient son diplôme de Bachelor en Éthique et Société.


Parallèlement elle participe aux soirées « open mic » organisées dans le pub du campus. Un jeune percussionniste, Rob Reid, la repère, l'encourage à persévérer. Assidue à l'université durant la semaine, elle part sur la route avec Rob chaque week-end et sillonne le Canada pour jouer dans les clubs. A 21 ans, elle autoproduit un album qu'elle diffuse sur myspace. Début 2007, le label Nø Førmat! la rencontre à Montréal et la prend aussitôt sous contrat. La même année, elle obtient la bourse Lagardère Jeunes Talents. Elle enregistre dans la foulée son véritable premier album, Camphor & Copper, construit sur les fondations de l'album autoproduit deux ans auparavant.


Exceptées deux reprises magistralement réinventées (Needle in the hay d'Elliott Smith et I Wanna be Evil d'Eartha Kitt) qui posent en quelque sorte les bornes imaginaires de son univers musical, le répertoire de cet album n'est composé que d'oeuvres originales, impressionnantes de ce mélange de maturité et de fraîcheur qui n'appartient qu'aux plus grands.


Dans cet album, Mélissa libère d'un coup toute l'énergie créatrice accumulée au long de ces années d'apprentissage et trouve d'emblée le ton juste. Les arrangements minimalistes privilégient l'énergie et l'impact poétique de ses mots. Sa voix surtout se déploie, majestueuse et fragile, profonde, sensuelle et délicieusement juvénile, creusée de remous intérieurs sous la séduction immédiate, comme travaillée par ce trilinguisme qui marque sa vie, la fluidité rythmique de la langue anglaise, la syncope nonchalante du Créole, la sophistication harmonique du Français.


Nul doute qu'avec un tel album, cette jeune canadienne d'origine haïtienne de 23 ans, fait une entrée fracassante dans le petit cercle des auteurs compositeurs interprètes les plus prometteurs de notre époque.








NØF.40 — Radyo Sywèl


NØF.22 — Dying is a Wild Night


Camphor & Copper