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Udondolo

Urban Village

NØF.49 — 2021

Titres Crédits Bio Liens

Executive production and A&R - Laurent Bizot


Artwork - vonMash

Design - Element(s)

 

Produced by Frédéric Soulard

 

Recorded at Studio Figure of 8 (Johannesburg)

from 29th April to 6th May 2019 and 6th to 11th July 2019 

by Frédéric Soulard assisted by Muzi Mabijana

 

And at Downtown Music Hub Studios (Johannesburg)

from 1st to 4th July 2019

by Frédéric Soulard assisted by « Papi » Moalusi Diretse


Mixed at Studio Méchant (Paris) between September and December 2019 by Frédéric Soulard

Mastered at Chab Mastering (Paris) by Chab

  

All songs arranged by Frédéric Soulard

All songs published by Nø Førmat! except Umhlaba Wonke copublished by Nø Førmat! and Universal Music Publishing administrating on behalf of Oneshushuday Publishing

 

Management by Jess White, Akum Agency

Msaki appears courtesy of ALT BLK (Oneshushuday Artistry)

 


Izivunguvungu 

(T.Moloi, L.Lichaba)

 

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba - Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals, Mbira, Flutes 

Frédéric Soulard - Piano, Farfisa, Drum machine

Sintu Ndzube - Saxophone 

 

 

Dindi 

(T.Moloi, L.Lichaba, S.Dlamini, X.Mtshali)

 

Xolani Mtshali - Drums

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba – Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals 

Frédéric Soulard, Vincent Taeger - Synths & Rhythm programmation

 

 

Ubaba 

(T.Moloi, L.Lichaba, S.Dlamini, X.Mtshali)

 

Xolani Mtshali - Drums

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba - Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals, Flutes 

Frédéric Soulard - Synths

Clement Petit - Cello

 

 

Ubusuku 

(T.Moloi)

 

Vincent Taeger - Drums, Percussion

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba - Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Guitar, vocals

Fredéric Soulard - Synths & Drum machine

Sintu Ndzube - Saxophone

 

 

Madume 

(T.Moloi, L.Lichaba, S.Dlamini, X.Mtshali)

 

Lerato Lichaba - Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals, Flutes

Clement Petit - Cello

 

 

Sakhisizwe 

(T.Moloi, L.Lichaba, S.Dlamini, X.Mtshali)

 

Xolani Mtshali - Drums

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba – Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals, Flutes 

Frédéric Soulard - Piano & Rhythm programmation

 

 

Marabi 

This medley includes Saduva by Mariam Makeba, Meadowlands by Strike David Vilakazi, The Lions Sleeps Tonight by Solomon Linda under the title Mbube, Unomathemba by Joseph Shabalala, Yombela Yombela by Victor Ndlazilwana

 

Xolani Mtshali - Drums

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba - Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals, Horn 

Fidel Fourneyron - Trombone, horns arrangement

Benjamin Dousteyssier - Saxophone

 

 

Umuthi 

(T.Moloi, L.Lichaba)

 

Xolani Mtshali - Drums

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba - Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals, Steel guitar 

Frédéric Soulard - Farfisa

 

 

Inkani 

(T.Moloi, L.Lichaba, S.Dlamini, X.Mtshali)

 

Xolani Mtshali - Drums

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba - Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals, Flute 

 

 

Makolo Yanga 

(T.Moloi, L.Lichaba, S.Dlamini, X.Mtshali)

 

Xolani Mtshali - Drums

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba - Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals, Horn 

 

 

Empty K-Set

(T.Moloi, L.Lichaba, S.Dlamini, X.Mtshali)

 

Xolani Mtshali - Drums

Simangaliso Dlamini - Bass

Lerato Lichaba - Guitar

Tubatsi Mpho Moloi - Vocals, Harmonica 

Sintu Ndzube - Saxophone

 

 

Umlhaba Wonke feat. Msaki 

(T.Moloi, L.Lichaba, A.Mvana)

 

Msaki - Acoustic Guitar, Vocals

Tubatsi Mpho Moloi - Acoustic guitar, Vocals

Lerato Lichaba - Electric guitar

 

Msaki appears courtesy of ALT BLK (Oneshushuday Artistry). 

Publishing courtesy of Universal Music Publishing (UMP) administrating on behalf of Onseshushuday Publishing. 

 

Urban Village thanks / Siyabonga


A big thank you to our families for their love and support. Elizabeth & Winston Lichaba, Thulane Shabangu, Bontle Chabe, Veronica Shabangu, Bongi Mtshali, Mamane Keke, Thapelo Mamaila, Jacobeth Dlamini, Thokozile Dlamini, Madala Kunene. Maud Sebola, Mamodise Mailula, Abigail Dawson, Bravo Ngoako, Letsoiyane Mophethe, Andrew Bodibe, Moipone Serame, Khanyisile Mbongwa, Luyanda Samsam, Ingrid Gonclaves, Sawubona Jam Session, The Locrate Market, His & Hers Jams, Lebo’s Backpackers, Soweto Theatre, Oppikoppi, Gareth Wilson, Theresho Selesho, Nicky B, Kenzhero, Basha Uhuru, Untitled Basement, Bradley Williams, The Chairman, Ndabo Langa, Sifiso Ntuli & Roving Bantu Kitchen, Concerts SA, The Morris Isaacson Centre for Music (MICM), Justice Mukheli, Msaki, Nikiwe Dlova, Lloyd-Anthony Smith & the Nirox Foundation, Laurent Bizot, Thibaut Mullings, Frédéric Soulard, Jess White & Akum Agency.

 

 


Quand on n’a jamais connu son village d’origine, comment se trouver des racines ? Pour les quatre musiciens d’Urban Village, qui n’ont connu que le gigantesque township de Soweto, ces racines traditionnelles cachées par les immeubles et le béton sont la source de leur musique. 

 

Soweto, avec son million d’habitants, est une ville dans la ville où furent parqués, apartheid oblige, les populations noires venues de toutes les provinces sud-africaines. Attirés par « la ville de l’or » (Johannesbourg), ils vinrent creuser le ventre de la terre pour le compte des grandes compagnies, et formèrent le premier prolétariat urbain d’Afrique. Chacun a emporté en ville des morceaux de son village, de ses musiques et de ses rites. Et c’est de leurs frottements qu’est née une culture originale, celle qui a fait de Soweto un gigantesque village urbain. Et tandis que d’autres creusent toujours en quête du précieux métal, les quatre compagnons d’Urban Village ont décidé de percer l’asphalte pour déterrer ces héritages mêlés dont ils sont les héritiers. 

 

Nés pour la plupart dans les dernières années de l’apartheid, ils ont comme tous les adolescents de leur génération plongé avec bonheur dans la house et les musiques de danse qui tournaient la page d’un passé trop lourd, et offraient une nouvelle peau. Mais le passé avait d’autres secrets, tapis au coin des rues de Mzimhlope, le quartier de Soweto où ils habitaient. Car c’est là, au détour d’un foyer de travailleurs, que Lerato le guitariste a entendu les musiciens zulu et leur style si particulier, baptisé maskandi. De quoi le mettre sur la voie, observant et écoutant les « oncles », c’est à dire les voisins du quartier. Lerato a appris tout seul son instrument, mêlant les styles venus des homelands, les régions rurales, pour s’en fabriquer un bien à lui, affuté dans les jam sessions des clubs où le spoken word, le hip-hop et le jazz se côtoient librement. C’est dans cet univers qu’il a embarqué Tubatsi, auquel il a confié une flûte et tous les rêves qu’elle peut ouvrir, comme celle du joueur de flûte d’Hamelin. Celui qui bientôt deviendra le chanteur lead d’Urban Village l’apprivoise, et finit par quitter son job à la banque pour jammer avec le guitariste. Il se met aussi à écrire, et signe les textes de la plupart des chansons de ce disque. Ce colosse au regard d’agneau aime naviguer dans les sphères oniriques. Clairon d’ancien combattant, rhombes en PVC, sanza ou encore effets électroniques faisant de son micro un vaisseau surréel pour sa voix… Tubatsi cherche dans toutes sortes d’instruments les vibrations qui résonnent avec l’âme. Car en Afrique du Sud, la musique a toujours été un vecteur de résistance spirituelle autant que politique. Aux heures sombres de l’apartheid, ce puissant mélange a pris corps dans l’ombre des églises. C’est là que Xolani (aka Cush) s’est formé et qu’il continue de jouer de la batterie chaque dimanche, poussant les fidèles vers la transe comme les percussionnistes le font dans les cérémonies ancestrales. 

 

Dieu et les ancêtres habitent la même maison, chacun les réveille à sa façon. Comme Tubatsi, il a quitté son job (il fut un temps collecteur de dettes, de quoi vous dégoûter du travail salarié) pour se consacrer pleinement à la musique. Il ne manquait aux Urban Village qu’un dernier larron et une basse pour lester leur son : Simangaliso, aka Smash. Le plus jeune de la bande, né quand l’Afrique du Sud s’était débarrassée de l’apartheid, a quant à lui fait des études de son. Lui aussi suivait les sentiers de l’électro avant d’être rattrapé par l’incroyable patrimoine de Soweto où se mêlent les époques et les genres : jazz, kwaito, amapiano, house, pop et hip-hop… Tous ces sons de la ville, les Urban Village les ont tamisés pour se forger un style unique. Une folk puissante qui porte des textes paraboliques, parfois sibyllins, comme si les anciens s’étaient appropriés les codes d’aujourd’hui et échangeaient des proverbes sur Whatsapp. Ils sont pétris des valeurs d’autrefois, et notamment de la fameuse ubuntu (humanité commune) et du Panafricanisme, chers à Winne & Nelson Mandela, Biko, Machel, Mathai, Nkrumah, et Lumumba. 

 

Quant à leur musique, elle emprunte parfois au rock toute son énergie, au jazz son swing et ses libres errances, à la pop ses irrésistibles gimmicks et aux terroirs sud-africains des chœurs et des riffs comme on en fait nulle part ailleurs. Leur premier album, enregistré chez eux avec l’énergie du live et patiemment poli en studio par Frédéric Soulard (Maestro, Limousine, Jeanne Added...), est un voyage à travers toutes les couleurs de Soweto. C’est de là qu’il tire sa cohérence, sa force, et son identité. Celle de Soweto, cité dortoir conçue pour mieux surveiller ceux qu’on y envoyait, devenue le laboratoire des musiques où résonnent les espoirs de tout un peuple, aujourd’hui encore. C’est leur Urban Village. 

Écoutez-le.

 

 






Udondolo